jeudi 31 mars 2011

Hommage à Louis Pasteur


Considéré comme l’un des pères de la microbiologie, Louis Pasteur s’est dévoué corps et âme pour faire avancer la science et la médecine. Au cours de sa carrière, il n’a pas seulement découvert le vaccin contre la rage, il s’est penché sur de nombreux domaines. De la fermentation au développement scientifique de la vaccination, Louis Pasteur a montré une détermination sans borne.

* Louis Pasteur, un élève très douéLe 27 décembre 1822, Louis Pasteur voit le jour à Dole, dans le Jura. Toutefois, seulement cinq ans plus tard, ses parents s’installent dans la petite ville d’Arbois. C’est là qu’il passe son enfance et sa scolarité. Très tôt, il fait preuve d’un vif intérêt pour les leçons qui lui sont enseignées et ses capacités intellectuelles ravissent tous ses professeurs. Après des études au collège de Besançon, Pasteur espère intégrer l’Ecole Normale Supérieure de Paris. La tâche est rude, mais quelques années de préparation lui permettent d’atteindre son objectif et de se consacrer pleinement à la chimie et à la physique. Son attention se fixe plus particulièrement sur la cristallographie, qui devient le sujet de sa thèse. Ainsi, il pose les fondements de la stéréochimie. Couronné de succès, il obtient un poste de professeur à Dijon. Il enseigne par la suite à Strasbourg avant d’être nommé doyen et professeur de chimie à la nouvelle université de sciences, à Lille.

* De la fermentation aux maladies infectieusesDans le cadre de ses nouvelles fonctions, il entame des recherches sur le processus de fermentation et fait une découverte de grande ampleur : il prouve que les levures sont des micro-organismes responsables du phénomène. Il montre également que l’acidité du vin est causée par certaines bactéries. En 1857, le poste d’administrateur de l’École normale supérieure lui est proposé. Sans hésiter, il quitte Lille pour Paris. Passionné et déterminé, il pousse encore plus loin ses recherches. Celles-ci l’amènent à la conclusion que la théorie de génération spontanée ne peut s’appliquer au phénomène de fermentation. Il pense en effet que les micro-organismes qui en sont la cause possèdent une origine concrète et ne naissent donc pas de manière spontanée. La controverse avec Félix Archimède Pouchet naît et s’intensifie. Elle se clôt plusieurs années après, en 1864, lorsque Pasteur prouve la véracité de ses propos lors d’une conférence à la Sorbonne. Durant cette période, où il poursuit toujours ses études sur l’acidité du vin et de la bière, il met au point la méthode de pasteurisation. Très impliqué dans ses recherches, il fait preuve d’un autoritarisme mal accepté. Il voit alors son poste supprimé et se rend à Alès, en 1865. Il y étudie les causes de la pébrine, maladie des vers à soie qui devient de plus en plus inquiétante pour les producteurs français. Durant quatre années, il s’efforce de trouver le moyen de mettre fin à l’épidémie avant qu’elle ne détruise l’industrie française de la soie. Il découvre finalement le caractère héréditaire de la maladie et met ainsi au point un système pour empêcher qu’elle ne se propage. Dès lors, Pasteur concentre toute son attention sur les maladies infectieuses.

* Pasteur et la vaccinationAffecté par la maladie et l’abdication de Napoléon III, il n’en poursuit pas moins ses travaux. Il se consacre notamment à l’étude de la bière, comme pour clore ses recherches sur la fermentation. Après la publication de son ouvrage l’Études sur la bière et les conseils aux brasseurs, il tente d’entrer en politique. Bien qu’étant un homme impliqué et investi, sa candidature aux élections sénatoriales se conclut par un échec. La politique ne lui réussissant pas, il l’abandonne pour se pencher sur les travaux de Robert Koch. Après sa découverte du staphylocoque, son intérêt pour les maladies infectieuses, les épidémies et les contagions redouble d’intensité. Largement inspiré par ses recherches sur la fermentation, Pasteur est convaincu que les maladies infectieuses trouvent leurs origines dans des micro-organismes spécifiques. Il s’intéresse alors aux principales infections animales, à savoir le choléra des poules, le charbon des moutons et le rouget du porc. En collaboration avec Émile Roux, il découvre qu’après injection du microbe atténué du choléra aux poules, ces dernières n’attrapent pas la maladie. Elles finissent même par y résister. Il récidive donc sur un troupeau de mouton afin de les protéger du charbon. C’est une réussite, qui l’encourage à poursuivre sur cette voie. Louis Pasteur s’attaque également à la rage. Après quelques expériences sur la salive et les moelles épinières infectées, il conclut que la maladie se situe dans le système nerveux. Il finit par obtenir, non sans mal, une forme affaiblie du virus, et malgré le succès des inoculations sur l’animal, il redoute de l’utiliser sur l’homme. Mais lorsqu’un jeune alsacien mordu par un chien enragé frappe à la porte de son laboratoire, Pasteur prend le risque. L’enfant est sauvé. De ce formidable succès naîtra l’institut Pasteur, inauguré en 1888 et dédié aux recherches contre la rage et autres maladies. Homme actif et énergique, il refuse de prendre sa retraite et dirigera l’institut jusqu’à son dernier souffle, qu’il expirera le 28 septembre 1895. À force de persévérance et de passion, Louis Pasteur s’est consacré à de nombreux domaines d’études scientifiques. Après avoir découvert les méthodes de conservation alimentaire, il s’est porté au secours des éleveurs français en contrant les pires maladies infectieuses animales. Parmi tous les services qu’il a rendu à la médecine, Louis Pasteur reste avant tout ancré dans les esprits comme le père du vaccin contre la rage.

*


7 citations de Louis Pasteur








mardi 8 mars 2011

La Journée Internationale des Femmes




Officialisée par les Nations Unies en 1977,

la Journée Internationale des Femmes trouve son origine

dans les luttes des ouvrières et suffragettes du début du XXe siècle,

pour de meilleures conditions de travail et le droit de vote.
C’est une journée de manifestations à travers le monde :

l’occasion de faire un bilan sur la situation des femmes.

Traditionnellement les groupes et associations de militantes

préparent des manifestations,

pour fêter les victoires et les acquis,

faire entendre leurs revendications,
afin d’améliorer la situation des femmes.
La Journée internationale des femmes reste aujourd’hui d’une brûlante actualité.
Car tant que l’égalité entre les hommes et les femmes ne sera pas atteinte,

nous aurons besoin de la célébrer.
***
À Copenhague (Danemark) en août 1910 a lieu la 2ème conférence internationale des femmes socialistes
qui réunit des centaines de femmes venues de 17 pays.
La première a eu lieu en 1907,
à l’initiative de la journaliste allemande Clara Zetkin qui dirige depuis 1890,
Die Gleichheit (L’égalité), importante revue comptant jusqu’à 125 000 abonné(e)s.
Lors de cette conférence Clara Zetkin propose, pour la première fois,
que les femmes socialistes de tous les pays organisent
tous les ans une journée des femmes
qui servira en premier lieu la lutte pour le droit de vote des femmes.
Cette proposition est aussitôt adoptée.
Elle s’inspire des manifestations d’ouvrières du début du siècle
et s’inscrit dans une perspective révolutionnaire.
L’objectif immédiat est l’obtention du droit de vote des femmes.
La date n’est tout d’abord pas fixée.
Les nombreuses manifestations de femmes qui agiteront les années 10 feront le reste.
***
La déclaration de l’Internationale Socialiste a un impact.
L’année suivante, soit en 1911,
la Journée internationale des femmes est marquée pour la première fois,
occasionnant des manifestations impressionnantes dans un grand nombre de pays d’Europe et aux Etats-Unis.
La date est le 19 mars en commémoration de la révolution de 1848
et de la Commune de Paris.
Le 19 mars 1911, en Allemagne, en Suisse, en Autriche et au Danemark,
plus d’un million de femmes célèbrent leur journée.
Dans la seule ville de Berlin,
45 meetings rassemblent plus de 40 000 participants
et plus de 30 000 femmes défilent dans les rues de Vienne en Autriche
Outre le droit de vote et le droit d’occuper des fonctions publiques,
les femmes exigent le droit de travailler et l’élimination de la discrimination au travail
Le 8 mars est officialisé en France
La Journée Internationale des Femmes
en 1982
***

dimanche 6 mars 2011

Hommage : La Rafle de la Maison d'Izieu

*


Le 11 mai 1987 au Palais de Justice de Lyon lors de la lecture de l’acte d’accusation,


comparait devant le tribunal pour répondre de sa responsabilité dans la rafle d’Izieu.





La colonie

Izieu est un petit village perché au dessus d’un bras du Rhône à la frontière de trois départements français : l’Ain, l’Isère et la Savoie
La célébrité de ce village découle de la tragédie qui y survint le 6 avril 1944.
Ce jour là quarante quatre enfants juifs et leurs sept éducateurs sont arrêtés par les agents de la Gestapo de Lyon,
ayant à leur tête Klaus Barbie, accompagnés d’un bataillon de la Wehrmacht.
Seule une éducatrice survivra à la rafle et à la déportation.
Lea Feldblum témoignera en 1987 au procès de Barbie à Lyon. Barbie sera condamné pour le crime d’Izieu.
Sur la petite route qui mène au village,
quelques centaines de mètres avant l’église légèrement en retrait,
le hameau de Lélinaz abrite la maison qui servit de colonie pour les enfants juifs réfugiés.

Cette maison est proposée à Sabine Zlatin par le sous-préfet de Belley (Ain),
Pierre-Marcel Wiltzer,
pour créer une colonie d’enfants au printemps 1943.
Sans toutefois les nommer,
le sous préfet sait qu’il s’agit d’enfants juifs provenant de Lodève dans l’Hérault,
qu’il faut soustraire au danger.
Il propose la maison du hameau de Lélinaz à l’entrée d’Izieu en retrait de la route de Belley,
à l’abri.
Sabine Zlatin accepte et entame avec son mari,
Miron les démarches pour amener les enfants
et recruter les éducateurs qui en prendront soin.
Certains des enfants sortent des camps du sud de la France,
ainsi Mina et Claudine Halaunbrenner étaient internées à Rivesaltes avec l'ensemble de la famille.


Fiche de Mina Halaunbrenner à Rivesaltes .


Peu à peu la maison se remplit,
le nombre d’enfants ne cesse de croitre jusqu’au mois de septembre 1943,
ils sont alors soixante quatre à se répartir dans les dortoirs du premier étage
et le bâtiment annexe où dorment les plus grands.
En septembre 1943,
Izieu à la suite de l’invasion de la zone italienne
par la Wehrmacht est à nouveau en danger,
certains parents réussissent à chercher leurs enfant et à fuir,
d’autres sont déportés où cachés et les enfants obligés de rester à la colonie.
A la rentrée scolaire d’octobre une jeune institutrice est nommée par Vichy et les enfants sont scolarisés dans une salle de la maison,
les aînés sont envoyés au collège de Belley.
Gabrielle Perrier restera en poste jusqu’aux vacances de Pâques 1944.
Le 6 avril 1944 correspond au jeudi saint,
premier jour des vacances scolaires.
Sabine Zlatin tente de liquider, sur les instructions de l’OSE et du réseau Garel,
la maison d’Izieu mais n’y parvient pas.
Il est difficile de trouver un refuge pour les enfants.
Le danger se rapproche, le 7 janvier 1944 vers 16 h le docteur Albert Bendrihem,
médecin juif à Brégnier–Cordon,
exerçant malgré les lois antisémites de Vichy
est arrêté à Glandieu un hameau situé à quelques kilomètres d'Izieu.
Agé de 37 ans le docteur Bendrihem né à Oran,
est bien connu des habitants de la région. Il a résidé avec sa famille à Izieu,
puis à Brégnier et enfin à Glandieu.
transféré à Lyon puis à Drancy il est déporté par le convoi 67.


En février, la Gestapo arrête le personnel de l’OSE à Chambéry.
La colonie n’est toujours pas démantelée et la rafle survient le jeudi 6 avril 1944,
alors que tous viennent d’être appelés pour le petit déjeuner
.Léon Reifmann qui arrive de Belley avec deux adolescents,
est le seul à pouvoir s’échapper par une fenêtre de l’escalier
il saute et rejoint le bois derrière la maison.
Sa sœur Sara, son neveu Claude et ses parents sont arrêtés.
Sabine Zlatin absente a moment de la rafle,
revient à la colonie quand les gendarmes français cessent la surveillance de la maison.
Les quarante quatre enfants et les sept éducateurs sont acheminés par camion
à Lyon au fort Montluc, puis à Drancy.
Quarante deux enfant et six éducateurs sont déportés à Auschwitz
où ils sont gazés à l'arrivée.
Lea Feldblum survit et témoigne au procès de Klaus Barbie en 1987.
Miron Zlatin, directeur de la colonie,
Théo Reis et Arnold Hirsch sont déportés par le convoi 73 au départ de Drancy et sont assassinés au camp de Reval ( Talinn, Estonie).

Les enfants
*
Sami Adelsheimer, 5 ans.
Il est né à Mannheim en octobre 1938, interné avec sa mère Laura au camp de Rivesaltes,
il est libéré pour rejoindre la colonie de l'OSE à Palavas dans l'Hérault avant d'être envoyé à Izieu. Laura est arrêtéeà Perpignan en novembre 1943 et déportée de Drancy par le convoi 62.
Hans Ament, 10 ans
Il est né à Vienne, Autriche le 15 février 1934.
Son père Max est arrêté à Anvers et déporté au camp de St Cyprien puis à Gurs.
Max Ament est interné à nouveau à Rivesaltes le 30/10/1942 puis transféré à Gurs le 23 novembre 1942, il est déporté par le convoi 50.
Nina Aronowicz, 12 ans
Elle est née le 28 novembre 1932 à Bruxelles.
Son père Szye Leib ( Léon) et sa mère Michla ( Malka) sont internés à Rivesaltes.
Léon est déporté par le convoi 64, Malka par le convoi 31
Max-Marcel Balsam, 12 ans
Jean-Paul Balsam, 10 ans
Esther Benassayag, 12 ans
Elie Benassayag, 10 ans
Jacob Benassayag, 8 ans
Jacques Benguigui, 12 ans
Richard Benguigui, 7 ans
Jean-Claude Benguigui, 5 ans
Jacques Benguigui est né le 13 avril 1934 à Oran.
Frère de Richard né le 29 mars 1937 et de Jean-Claude Benguigui né le 26 décembre 1938.
Leur mère Fortunée Benguigui est arrêtée à Marseille et déportée par le convoi 58.
Jacques est déporté le 13 avril 1944,
le jour de son 13 e anniversaire.
Fortunée Benguigui est revenue d'Auschwitz,
elle est avec Ita Haunbrenner une des deux "mères d'Izieu"
dont les actions courageuses aux côtés de Beate Klarsfeld
ont conduit à l'arrestation de Klaus Barbie

Barouk-Raoul Bentitou, 12 ans
Majer Bulka, 13 ans
Il est né à Kalisz, Pologne en septembre 1930.
Ses parents se réfugient en Belgique ou Albert son frère est né en 1939.
Moszek-Chaim et Reizel ses parents sont internés à Rivesaltes.
Le père est déporté par le convoi 50 et Reizel par le convoi 31.
Albert Bulka, 4 ans
Il est né à Ougrée, Belgique en juin 1939.
Frère de Majer Bulka.
Lucienne Friedler, 5 ans
Elle est née à Anvers le 18 février 1939,
déportée avec sa maman Mina éducatrice à Izieu
Egon Gamiel, 9 ans.
Il est né à Argenschwang, Allemagne le 19 mai 1934.
La famille se réfugie au Luxembourg.
Ernst, le père est arrêté et déporté à St Cyprien puis transféré à Gurs.
Gertrude est à Palavas lorsque elle est arrêtée
et rejoint son mari au camp des Milles en avril 1941.
Ils sont déportés par le convoi 20.
Maurice Gerenstein, 13 ans
Liliane Gerenstein, 11 ans
Maurice et Liliane sont nés le 3 janvier 1931 à Paris et le 13 janvier 1933 à Nice.
Ils étaient les enfants de Chapse et de Chendla.
Réfugiés à Evian, leurs parents furent déportés le 20 novembre 1943 par le convoi n°62.
Le père, qui était pianiste avant guerre et qui fut trompette dans l’orchestre du camp d’Auschwitz,
survécut et émigra aux Etats-Unis où il devint compositeur de musique de film.
Henri-Chaïm Goldberg, 13 ans
Joseph Goldberg, 12 ans
Mina Halaunbrenner, 8 ans
Claudine Halaunbrenner, 5 ans
Mina et Claudine sont nées à Paris.
Filles de Jacob et Ita Haunbrenner.
La famille Halaunbrenner avait été internée au camp de Rivesaltes
du 4 au 23 novembre 1942 puis transférée au camp de Gurs.
L’aîné des quatre enfants,
Léon né le 21 avril 1929 a été arrêté en même temps que son père,
au foyer familial 14, rue Pierre Loti à Villeurbanne,
par la Gestapo de Lyon, le 24 octobre 1943.
Jacob suite à son arrestation a été interné au fort Montluc
à Lyon avant d’être exécuté par la Gestapo un mois plus tard le 24 novembre 1943
au siège de la Gestapo, à l’école de Santé militaire de Lyon.
C’est le second fils, Alexandre né en 1935
qui le découvrit à la morgue percé de dix-sept balles de mitraillette.
Quant au fils aîné, Léon, il fut transféré à Drancy
et déporté le 17 décembre 1943 par le convoi n°63 vers Auschwitz où il fut assassiné.
Madame Halaunbrenner dut se résoudre à se séparer de Mina et de Claudine
que l’OSE envoya à Izieu par le circuit Garrel.
Elle garda avec elle sa petite Monique, née le 5 décembre 1941 à Paris
et son fils Alexandre.
Mina et Claudine furent déportées deux mois et demi
après la plupart de leurs camarades d’Izieu.
Elles partirent pour Auschwitz par le convoi n°76 du 30 juin 1944.
Ita Halaunbrenner fut avec Fortunée Benguigui une des deux "mères d'Izieu"
dont les actions courageuses aux côtés de Beate Klarsfeld
ont conduit à l'arrestation de Klaus Barbie

Georges Halpern, 8 ans
Il est né à Vienne, Autriche le 30 octobre 1935. Ses parents sont internés à Rivesaltes
avec lui, Séraphine est atteinte de tuberculose
elle est hospitalisée et envoyée en sanatorium dans l'Ain à Hauteville,
Julius est affecté dans un G.T.E. .Georges est confié à l'OSE. Les parents survivent.
Arnold Hirsch, 17 ans
Il est né à Argenschwang le 23 mars 1927.
Sa mère Ida est la soeur de Gertrude Gamiel.
Max le père est interné au camp des Milles,
Ida est à Palavas elleest aussi arrêtée.
Le couple est déporté par le convoi 20.
Arnold est à Izieu avec son cousin Egon Gamiel, déporté par le convoi 73
et assassiné à Kovno.
Isidore Kargeman, 10 ans
Renate Krochmal, 8 ans
Liane Krochmal, 6 ans
Les deux soeurs sont nées à Vienne, Autriche le 3 septembre 1935 et le 25 juillet 1937.
la famille se réfugie en Belgique où Jacob le père est arrêté le 10 mai 1940 à Anvers.
Il est interné au camp de Saint Cyprien puis transféré à Gurs. Amalia et les filles sont arrêtées et internées à Rivesaltes. Les parents sont déportés par le convoi 33. Siegfried le frère ainé aurait été tué lors d'une tentative de passage de la frontière Suisse.
Max Leiner, 8 ans
Il est né le 26 février 1936 à Mannheim;
déporté à Gurs en octobre 1940 avec sa grand-mère Johanna Schiffmann il est interné à Rivesaltes puis confié à l'OSE.
Claude Levan-Reifman, 10 ans
Fritz Loebmann, 15 ans
Il est né à Mannheim le 12 mars 1929.
Il est arrêté en octobre 1940
à Mannheim avec ses parents Julius et Mathilde et déporté à Gurs.
La famille est transférée au camp des Milles en avril 1941,
Julius se serait évadé du G.T.E. où il était affecté,
Mathilde est déportée par le convoi 20.
Alice-Jacqueline Luzgart, 10 ans
Paula Mermelstein, 10 ans
Marcel Mermelstein, 7 ans
Theodor Reis, 16 ans
Il est né le 19 mars 1928 à Egelsbach.
Arrêté avec sa mère Erna et sa grand mère Johanna Reiss,
le 22 octobre 1940, la famille est déportée à Gurs.
Erna, Johanna et Théo sont transférés à Rivesaltes,
Théo est confié à l'OSE en septembre 1941.
Erna et Johanna sont déportées par le convoi 19.
Gilles Sadowski, 8 ans
Martha Spiegel, 10 ans
Senta Spiegel, 9 ans
Martha née le 27 septembre 1933 et Senta née le 30 mars 1935,
toutes deux à Vienne (Autriche),
filles d'Aron et Rachel.
la famille se réfugie en France,
Aron et Rachel sont arrêtés en septembre 1942 et déportés par le convoi 37.
Sigmund Springer, 8 ans
Il est né le 25 mars 1936 à Vienne.
Sarah Szulklaper, 11 ans
Max Tetelbaum, 12 ans
Herman Tetelbaum, 10 ans
Ils sont nés tous deux à Anvers, Belgique;
Max le 14 août 1931 et Herman le 1er novembre 1933.
Fils cadets de Jankiel et Sefa.
Jankel est interné à Rivesaltes en 1941.
la mère et les deux enfants ainés,
Gabrielle et maurice sont arrêtés à Montmélian en en avril 1944
et déportés par le convoi 72. Jankiel survit.
Charles Weltner, 9 ans
Otto Wertheimer, 12 ans
Il est né à Mannheim le le 5 février 1932,
il est le fils de Wilhelm et d'Hedwige.
Le 22 octobre 1940, la famille est déportée à Gurs.
Le père est interné au camp des Milles,
Otto et Hedwige au camp de Bompard à Marseille en 1941.
Les parents sont déportés par le convoi 20,
Otto est confié à l'UGIF.

Emile Zuckerberg, 5 ans
Il est né le 15 mai 1938 à Anvers, fils de Zygmund et de Serla.
La famille est internée à Rivesaltes.
Les parents sont déportés par le convoi 33.

Les éducateurs
Lucie Feiger, 49 ans
Mina Friedler, 32 ans
Sarah Levan-Reifman, 36 ans
Eva Reifman, 61 ans
Moïse Reifman, 63 ans
Miron Zlatin, 39 ans décédé
et Lea Feldblum, 27 ans,seule survivante

Sources: témoignage de Sabine Zlatin et Léon Reifman au procès de Klaus Barbie

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jeudi 3 mars 2011

Notre Barbie Nationale

Elle a amusé et amuse encore tant de petites filles

C'est comme un souffle magique qui sort de cette jolie poupée

Elle a tous les noms

Elle est de toutes les origines

Et vient de tous les Pays

*

Bravo à son créateur .....

*

mardi 1 mars 2011

Emouvante Annie Girardot "Extrait "



Annie Girardot est morte à l'âge de 79 ans







L'actrice Annie Girardot est décédée "paisiblement" lundi à l'hôpital Lariboisière à Paris, à l'âge de 79 ans, a annoncé sa petite-fille Lola Vogel. "Maman et moi étions à ses côtés". L'actrice souffrait depuis plusieurs années de la maladie d'Alzheimer, révélée au public par sa famille en 2006 et dont elle était devenue un symbole, après avoir accepté de se faire filmer pour le documentaire "Ainsi va la vie", de Nicolas Baulieu. Née le 25 octobre 1931 à Paris, elle avait fait ses débuts au cinéma avec "Treize à table" de André Hunebelle, en 1955.

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